Il me plait, je l’aborde
Pourquoi attendre qu’il nous offre un verre quand on peut le faire aussi ? Petit traité des techniques de drague au féminin.
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Cliquer ici pour lire l'article et les 10 règles. Et si vous troquiez l’objectif zéro défaut pour être canon dans votre maillot cet été contre l’idée d’avoir enfin un mec avec qui vous pourriez partir en week-end en amoureux à la rentrée. Voici le plan d’attaque que nous vous avons concocté avec notre love coach Bénédicte Ann, auteure de « Autodiagnostic amoureux » (Editions de l’Homme ) et créatrice du Café de l’Amour.
Pour lire l'article, cliquer ici Rencontres : s'ouvir à l'autre...
Pour lire l'article, cliquer ici. Une fois par mois, la coach Bénédicte Ann propose aux célibataires en mal d’amour et aux curieux de venir partager leurs interrogations, leurs craintes, leurs douleurs et leurs espoirs concernant l’amour, et de s’enrichir au rythme des autres histoires entendues. Passionnant.
Love coach, Bénédicte Ann anime vendredi un café amoureux à Arcachon avant de tenir un stand ce week-end au Salon de la zénitude.
Un café de l’amour à Arcachon ? C’est quelque chose à mi-chemin entre le café philosophique et l’atelier de développement personnel ouvert à tous les publics (et gratuit).
Explications avec Bénédicte Ann, conceptrice du sujet et love coach de son état. Son boulot à elle, c’est l’amour. Et autant dire qu’en ces temps de crises sociale et existentielle, elle ne chôme pas. « Je propose des pistes de travail », explique cette dynamique et ô combien prolixe Parisienne qui a lancé son concept en 2004, pour la Saint-Valentin, dans une brasserie des Champs-Élysées.
Son idée : donner la parole à ceux qui souhaitent la prendre et traiter leur problématique devant les autres. « Généralement, cinq ou six personnes le font au cours d’une soirée et, comme il n’existe pas 50 000 scénarios, on retrouve toujours les mêmes histoires. »
Futé. Ce qui fait que les timides, à travers les témoignages des plus téméraires, voient eux aussi leurs problèmes de cœur abordés. Les souffrances occidentales Bénédicte Ann a suivi des études de psychologie avant de monter une agence de rencontre. Autant dire que de l’expérience, elle en a à renvendre. Sans compter sa propre expérience en la matière. Du coup, sa formule des « cafés de l’amour » lui a valu un certain succès et l’a conduite à délocaliser le concept dans d’autres villes, y compris en dehors de l’Hexagone. « Et, où que l’on aille dans les pays occidentaux, ce sont toujours les mêmes souffrances », analyse-t-elle en évoquant pêle-mêle des conflits de loyauté, des stigmates de l’enfance, des secrets de famille, des spirales qui font que, d’une génération à l’autre, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Digérer le passé pour comprendre le présent et préparer l’avenir, Bénédicte Ann n’a pourtant rien inventé de neuf… En fait, ce qui la distingue d’un psy, c’est son franc-parler. « Je mets les pieds dans le plat et fais du conseil social », résume-t-elle tout de go. Il est vrai qu’à raison de 10 à 15 minutes de diagnostic individuel, la dame se doit d’aller droit au but. Et d’après les retours qu’elle a, elle semble transformer ses essais. « J’aide les gens à comprendre pourquoi ils sont malheureux, je leur donne des outils pour décortiquer leurs problèmes, je leur explique que ce qui arrive ne relève pas du hasard mais trouve ses raisons. Cela vaut des années de thérapie. » Un kit de survie dans la jungle
Toutes ses recettes, Bénédicte Ann les a compulsées dans un livre intitulé « Le prochain, c’est le bon, trouver l’âme sœur en cinq étapes » publié en 2011 chez Albin Michel. Sa cuisine dégrossie est la suivante : faire la paix avec son passé amoureux, assumer sa part de responsabilité dans ses échecs et définir ce que l’on veut. Et de définir son livre comme un « kit de survie dans la jungle moderne des rencontres amoureuses ». Forte de 20 ans d’expérience en coaching amoureux, Bénédicte Ann dit avoir été confrontée à une « une misère affective et sexuelle » chez des individus ne sachant plus comment avancer et cherchant des interlocuteurs susceptibles de les aider concrètement. Un rôle qu’elle endosse en proposant des stages de développement (payants). Trois jours de zénitude in love Bénédicte Ann s’entoure également d’acteurs locaux du bien-être. Lorsqu’en 2010, elle avait organisé un premier café amoureux à Bordeaux, elle avait à ses côtés Fabrice Midal, philosophe bouddhiste, écrivain et professeur de méditation.
La version arcachonnaise du « love coffee » se conjugue là avec le Salon de la zénitude qui se tient tout le week-end au Parc des expositions de La Teste-de-Buch (2). Après son passage sur le Bassin, la working-love-girl reprendra le chemin de la capitale pour d’autres cafés amoureux. Puis direction Saint-Jean-de-Mont sur les chemins de l’amour avant de prêcher en terre québécoise au mois de novembre et en Suisse dès l’an prochain. Un véritable marathon de l’amour pour celle qui reconnaît, après plusieurs échecs, l’avoir enfin trouvé. « Mon prochain livre pourrait s’intituler ''Celui-là, je le garde’' ».
(1) Vendredi 9 septembre à 20 heures, Brasserie des Marquises à Arcachon (ZAC). Lire aussi en page 21. (2) Bénédicte Ann occupera le stand 48 et proposera vendredi 9 septembre à 18 heures une conférence intitulée « Comprendre le sens de nos échecs amoureux et de nos vies affectives bancales ». Samedi 10 septembre à 11 heures, elle animera un atelier « diagnostic de vos relations en amour », à 17 heures elle débattra sur le thème « Trouver une âme sœur et la garder ». Dimanche 11 septembre à 15 heures, elle clôturera avec un atelier « diagnostic de vos relations en amour ».
Jean-Sébastien Marsan, notre invité du mois, m’avait parlé des Cafés de l’amour en tournée au Québec.
Ce concept de causeries interactives sur le thème de la rencontre amoureuse, a été mis sur pied par Bénédicte Ann, « Love coach » et auteure du livre, Le prochain, c’est le bon!
Par curiosité sociologique et personnelle, je me suis inscrite à la dernière soirée montréalaise, non sans un soupçon d’inquiétude. Causeries interactives…humm? Est-ce que ça ressemble à des soirées de AA? « Bonjour, je m’appelle Marie-Lyse, j’ai la mi-trentaine et je suis une « célibatolique » (silence de compassion) J’ai décidé de m’en sortir! » Paradoxalement, même si je raconte quelques mésaventures amoureuses sur ce blogue, je ne suis pas une personne très publique. Je rougis comme une adolescente quand on me drague assidûment devant des spectateurs. « Psst! On pourrait aller parler dans un petit coin tranquille. » J’ai tourné en rond pour trouver du stationnement de Bixi avant et suis arrivée à bout de souffle dans la salle de conférence pleine à craquer.
Sans surprise, il y avait environ 80% de femmes et quelques hommes courageux. Certaines paroles d’évangile amoureux me donnent la nausée. Combien de fois avez-vous entendu : « C’est quand tu ne t’y attendras pas que tu vas rencontrer quelqu’un! » (soupir)? Par bonheur, Bénédicte ne se contente pas de remâcher les concepts de psycho pop. Au delà de sa méthode en cinq étapes, on apprécie sa répartie et son style « no bullshit ». Elle amalgame bien la psychologie, la sexologie et le développement personnel avec un gros bon sens pratique. J’ai souri quand, en réponse à une remarque d’une dame de la salle, elle a lancé : « Si on attend de s’aimer avant d’aimer quelqu’un, on risque de crever seul. Ce qu’il faut avant tout, c’est de se respecter. » Jusqu’ici tout va bien, mais quand elle prononce le mot exercice, je me suis mise à contempler mes chaussures : pourvu qu’elle ne me demande pas d’aller en avant, pourvu qu’aucun gars ne me choisisse! En fait, les exercices nous révèlent notre inaptitude à dire tout de suite les vraies affaires, à se regarder dans les yeux, à se rencontrer. On nous demande par exemple, de dire à un inconnu où nous en sommes dans notre vie amoureuse. Il faut exposer la simple vérité, à froid, sans habillage marketing et sans babillage préliminaire sur la météo. Comme on a encore rien dit sur nous, il n’est pas si simple d’expliquer rapidement où nous en sommes en amour.
Les cafés de l’amour seront de retour chez nous l’automne prochain. Ici, pas de discours féministe ou machiste, on ne blâme pas l’autre sexe des difficultés de se rencontrer, on arrête de regarder nos chaussures et on travaille.
A Paris, le café de l'amour se boit avec ou sans sucre
Pomponnée et volubile, elle tourbillonne entre les tables : «Vous, je vous mets là», claironne-t-elle, un long monsieur maigre sous le bras. «Et vous, là, entre ces charmants garçons», poursuit-elle en s'emparant d'une femme en tailleur chic. Ce soir gris de janvier, la petite salle du Café de la mairie, place Saint-Sulpice à Paris, est bondée. Une cinquantaine d'hommes et de femmes, les cheveux souvent grisonnants, se laissent empoigner par Bénédicte Ann, la maîtresse de céans. Voilà deux ans que cette patronne d'agence matrimoniale organise ici chaque lundi le «café de l'amour». Une manière de diversifier ses activités face à la concurrence des sites Internet. «Le public du café n'est pas le même que celui des agences ou des sites, dit-elle. Certes, ce sont des célibataires à la recherche de l'âme soeur, mais ils apprécient de pouvoir prendre le temps, réfléchir sur eux-mêmes et sur leur parcours.»
Sur le modèle des cafés philo, un thème de discussion est proposé. «Toujours autour de l'amour» et avec, presque à chaque fois, un intervenant choisi dans l'inépuisable liste des «spécialistes» plus ou moins fumeux des techniques de «développement personnel». «On a fait Gestalt et rebirth, constellations familiales, psychogénéalogie, psychophanie...» s'emballe Bénédicte. Ce soir, c'est tantra «mais attention, pas le truc prétexte à tripotage et partouze, prévient la patronne. Le vrai tantra, celui qui nous permet de partir à la recherche de notre part sacrée».
Deux par deux. Une femme en robe-pull bleu pâle, aux longs cheveux gris blond, se lève, prend la parole d'une voix vaporeuse. «Je vais vous demander de vous mettre deux par deux, et de vous regarder longuement dans les yeux, en silence.» Crissements de chaises, gloussements gênés. Les paires se forment et se scrutent. «On passe de l'autre côté du miroir, derrière les apparences», commente un jeune homme égayé par l'expérience. Renaud, 35 ans, informaticien, est le benjamin du groupe avec Homan, chauffeur de taxi, 35 ans lui aussi. Ils font partie des habitués. «Je passe toujours un moment agréable, dit Renaud. Sans doute parce que je n'ai pas d'attentes démesurées. Je ne me dis pas : je vais rencontrer quelqu'un, mais simplement : je vais sortir.» Plus prosaïque, Homan avoue avoir «flashé deux fois» sur des participantes, mais «malheureusement jamais conclu».
Relaxant. Christine Lorand, la «spécialiste du tantra» au timbre éthéré, propose un «deuxième exercice». «Vous allez vous lever, et vous diriger vers une femme si vous êtes un homme, vers un homme si vous êtes une femme», susurre-t-elle. «Vous allez prendre cette personne dans vos bras, et vous faire un hug.» La salle hésite, pouffe, mais obtempère. Les participants s'enlacent. «Maintenant, fermez les yeux et sentez la respiration de l'autre, poursuit Christine Lorand. L'énergie monte... C'est comme si toutes les personnes de la salle faisaient un hug géant.» A 22 heures, la séance se termine. «C'était très relaxant», commente un homme à la barbe poivre et sel. «Très énergétique», rebondit sa voisine. Expérience. Les participants s'éparpillent, le gros de la troupe rejoint un restaurant thaï, rendez-vous postcafé de l'amour devenu rituel. Entre la soupe pho et les nems, un sujet domine : le célibat, et les moyens d'en sortir. Luc, la quarantaine, a tout testé : «le speed dating, les soirées Meetic, les soirées d'Annie, les soirées Nouvelle Dimension», énumère-t-il. De ses expériences, il tire une analyse. «Les professionnels du marché de la rencontre s'emparent du créneau développement personnel. C'est le cas du café de l'amour, mais aussi d'autres propositions du même type.» Sa voisine, Martine, vingt ans de vie maritale et six de célibat, opine : «ça me plaît, ces formules. Car si on ne rencontre pas quelqu'un, au moins, on apprend quelque chose.» Philippe, la cinquantaine séduisante, est du même avis : «Je pense que vu le nombre de célibataires, ils pourraient faire encore plus de soirées de ce genre. On n'en trouve pas assez.» Là où les points de vue divergent, c'est sur «le vécu du célibat», comme dit Philippe. Luc parle de «désert» et de «poids». «L'amour, c'est comme un train. Quand on a 20 ans, c'est facile de grimper dedans. Quand on a nos âges, on a tendance à rester bloqué en gare.» Remontée, Martine se fâche : «Je ne suis pas d'accord avec le mot désert ! Même à nos âges, on fait des rencontres. Toi comme moi, on a eu des tentatives.» «D'accord, je retire désert, souffle Luc résigné. Disons qu'on est dans une transition. Mais une transition qui se prolonge.»
http://cafedelamour.fr/